Les champs de tournesols, de maïs, les près biens verts dans lesquels paissent les vaches accompagnent notre route à travers la campagne passant par Agonac, Sorges, Excideuil et Payzac pour rejoindre la papeterie de Vaux, aujourd'hui écomusée européen du papier de paille : 

(N 45° 23' 26", E 1° 14' 44") ou (N 45.39051° , E 1.24567°).

           Le site se repère à sa haute cheminée de brique. Cette ancienne forge du XVIIème siècle a été reconvertie en papeterie de1861 à 1968. Elle a fabriqué du papier d'emballage alimentaire notamment celui utilisé par les boucheries en France. 

          Aujourd'hui, c'est l'écomusée européen du papier de paille.

          Des objets usuels provenant des bureaux de la papeterie ont été conservés : machine à écrire, pèse-lettres, presse papier, ...

          La paille de seigle était hachée puis traitée dans du lait de chaux avant d'être broyée par des meules en granit qui la transformaient en pâte à papier sur le site de Malherbeaux

           Par  des charrettes à bœufs, cette pâte était acheminée sur le site de Vaux.

           Les appareils ci-dessous (broyeuse et meules) proviennent donc d'un autre lieu.

          Des bacs  recevaient la pâte à papier de paille en provenance de Malherbeaux.

       Cette pâte à papier était longuement broyée sous des cylindres à lames de bronze dans des piles hollandaises.

          Une machine à forme ronde entraînait sans interruption la pâte sous forme d’une feuille continue. Le papier s’enroulait en bobines, après avoir séché au-dessus de cylindres chauffants  ...

          .... alimentés par de la vapeur produite par de vastes chaudières qui nécessitaient une attention permanente car la pression et la température devaient être presque constantes.

          Après cette visite, agréable et instructive, nous rejoignons la forge de Savignac-Lédrier  à l'entrée des gorges de l'Auvézère.

          Comme à Vaux, l'énergie hydraulique servait à faire fonctionner l'ensemble.

          Une activité artisanale de pointerie a persisté jusqu’aux années 70.

          La forge a encore belle allure.

          Reconstruit dans la première moitié du XIXème siècle, le haut-fourneau de   Savignac-Lédrier consommait 2,5 tonnes de charbon de bois et 5 tonnes de minerai pour produire 2,5 tonnes de fonte à raison de 2 coulées par 24 heures.

          La dernière coulée de fonte eut lieu en 1930.

          Des chariots et autres objets quelque peu oxydés, vestiges du passé des forges,sont exposés au fil de notre avancée sur ce site.

         Avant sa réduction dans le haut-fourneau, le minerai de fer était concassé à l'aide d'un bocard pourvu de pilons mûs par une roue hydraulique.

          La halle à charbon de bois est dotée d’une charpente et d’un système d’aération à claires-voies.

          Le château des maîtres de forges domine les installations industrielles et les cantines où logeaint les ouvriers.

           La balade sur ce site est, elle aussi, très intéressante et instructive.

           Nous reprenons le camping-car et allons rejoindre le camping municipal "Le point rouge" d'Excideuil.

13,44 € dont 0,44 € de taxe de séjour (Caming-car + 2 personnes + électricité)

Étape du jour : 98 km