Nous passons Limeuil et prenons la route qui conduit au-dessus du cingle de Trémolat.

          La brume est encore présente lorque nous dominons cette courbe presque parfaite dessinée  par la Dordogne dans la roche calcaire.  

          A l’intérieur de cete boucle, le paysage est uniformément vert-maïs.

        Le maïs est encore présent dans des séchoirs et les rouleaux de paille sont abrités sous un hangar.

         Au programme maintenant, c'est normalement la visite d'un ascenceur à poissons à Saint-Capraise-de-Lalinde qui permet d'observer les poissons migrateurs et de s'informer sur leur parcours.

          A Saint-Capraise-de-Lalinde, le pont est fermé. Il nous faut aller traverser la Dordogne à Mouleydier pour passer au sud de la rivière afin de parvenir au barrage de Tuilière (N 44°50'41"; 0°37'57.93) et ne rien trouver, l'avons-nous raté ? Conclusion : nous n'avons rien vu pas même une pancarte indiquant que c'est fermé, nous n'étions pas, sans doute, au bon endroit, ce que nous confirmerons après une recherche à notre retour.

          Nous nous consolons en nous disant que la route étroite que nous avons empruntée est plutôt sympa. 

         Nous continuons notre route jusqu'à Couze-et-Saint-Front où nous déjeunons dans le camping-car sur une place du village.

          Après déjeuner, nous rejoignons les bords de la Couze et le moulin à papier de la Rouzique.

          Depuis le XVème siècle, ce moulin a fabriqué du papier à base de vieux chiffons jusqu' en 1983.

          Aujourd'hui, il abrite l'Écono-musée du papier que nous n'avons pas visité.

           Les volets bleus entre-ouverts sont ceux des étendoirs, lieu de séchage du papier.

          La roue à aubes en métal du moulin est en bon état.

          Son diamètre est de 4,50 m, la largeur des pales est de 0,50 m et sa vitesse en bout de pale est de 14 tours par minutes si l'on n'en croit le panneau informatif.

          Couze et Saint-Front a abrité à la fin du XIXème siècle jusqu’à 13 moulins à papier sur quelques kilomètres de rivière.

           Parmi-eux, le moulin sous le roc dans lequel (à moins que ce soit dans les ruines du moulin des Merles tout proche !!) nous apercevons du papier maintenu par des pinces à linge sur des fils. L'ensemble doit être là pour permettre le séchage de ce papier. 

          Sur la gauche de la photo de droite, le bâtiment de l'ancienne chiffonnerie.

          Nous arrivons à Saint-Avit-Sénieur par une côte qui a fait un peu souffrir le cycliste que j'étais, il y a plus de trente ans.

          Le clocher crénelé, le chemin de ronde et le machicoulis de l'église abbatiale met en évidence le caractère défensif de cet édifice du XIème siècle.

          Nous parcourons les vestiges du cloître, sur les murs de l'église,  nous voyons les pierres rougies par les incendies et l’emplacement des poutres de sa galerie. 

          Sous un autre angle, nous remarquons la salle capitulaire, l'ancien dortoir des moines et un porche.

          Les murs qui forment le cloître sur les côtés appartiennent  à la cuisine et au réfectoire.

          Le presbytère est un logis construit au XVIIème siècle dont la partie supérieure a été construite sur une construction plus ancienne. 

          Nous retournons de bonne heure, au camping Du Pont de Vicq En Périgord au Buisson-de.Cadouin.

(N 44° 51' 13" ; E 0° 54' 38") ou (N 44.85361° ; E 0.91055°)

Tarif ACSI : 12 € la nuit + 0,40 € par personne pour la taxe de séjour.

Camping-car + 2 personnes + électricité et piscine.

 Wifi possible

          Nous profitons du soleil et de la piscine.

Étape du jour : 86 km