Cambados et Combarro

           A la fin du récit de cette journée, vous trouverez un diaporama où vous pourrez découvrir toutes les photographies du jour et quelques autres en plus.

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Pour mieux connaître les rias

          Nous quittons le camping de Portonovo et suivons la côte par la PO-308 pour aller à Cambados.

          Les petites plages et les rochers sont suivis d'une longue plage de sable fin à l'entrée de la presqu'île d'O grove.

          Au bord de la route, un morceau de bois posé sur un rocher ressemble à un cormoran.

         Le sable fin tourbillonne sur la longue plage et vole par dessus les dunes. Nous regrettons de ne pas avoir visité cette presqu'île pour les vues qu'elle offre sur la ria d'Arousa, il est vrai qu'il n'est pas possible de tout voir mais si vous passez par là, étudiez la question. Si le temps avait été moins maussade, peut-être aurions-nous fait une entorse à notre plan de voyage ; ce qui n'est pas rare...

          Nous suivons les pancartes pour Cambados et la VG-4.1, puis l'AG 41 et la VG-4.2 nous y conduisent.

          Comme O Grove, Cambados est situé sur le versant sud de la ria d'Arousa.

          En arrivant, nous avons longé le front de mer et aperçu, depuis le camping-car, le port et quelques belles demeures, en effet nous n'avons trouvé une place de stationnement (N 42.510270, W 8.816295) qu'en arrivant à proximité du quartier des pêcheurs de Santo Tomé ; Il s'avère que ce choix était judicieux puisque nous avons effectué la visite de Cambados à pied depuis cet endroit.

          Au premier regard, le quartier des pêcheurs de Santo Tomé  ressemble à une carte postale avec ses petits bateaux de pêche posés sur la plage.

          Sur un îlot, apparaissent les ruines de la tour de San Sadorniño érigée pendant le haut Moyen Âge puis modifiée au XIIème siècle. Elle servit de phare et de tour de guet face aux invasions maritimes, avant d’avoir été laissée à l’abandon au XVIIIème siècle. 

          Une maison est couverte de coquilles Saint-Jacques, les cuissardes et les bottes suspendues sur la façade d'une autre nous montrent bien qu'ici l'on vit de la pêche des coques, palourdes, clovisses, couteaux et autres bigorneaux prélevés dans la vase de la ria d'Arousa à marée basse.

          Une pierre gravée nous indique que Cambados est la capitale de l’Albariño, un excellent vin blanc.

          Rue d’O Hospital, nous voyons la modeste chapelle de Santa Margarita ; à côté de sa petite façade s'élève un joli calvaire en granit sculpté sur ses deux faces ( le Christ sur l'une, une Pietà sur l'autre).

          Dans la même rue un peu plus loin, la chapelle d’O Hospital est de style baroque. 

          Au bout de la Rúa Padre Peña, s'élève l’église de San Francisco qui était autrefois un couvent franciscain .

          Nous sommes bien dans une région de vin ; sur une place, Michel a rencontré Bacchus portant un tonneau sous le bras et une grappe de raisins à la main avant d'aller faire connaissance avec le poète galicien Ramón Cabanillas assis sur un banc.

          Les rues sont bordées de belles maison et nous mènent jusqu'à la praza (place) de Fefiñáns.

          La praza de Fefiñáns est bordée sur deux côtés par le pazo de Fefiñáns construit en forme de "L". C'est un remarquable ensemble architectural du XVIème et du XVIIème siècles, les deux portes principales sont ornées de blasons, une tour arbore un beau balcon arrondi, ...

          … de nombreux bustes de gentilshommes sont sculptés dans la pierre.

          Quelques femmes ont aussi droit à leur portrait sur ces façades.

          Le pazo abrite une bodega dans laquelle nous avons goûté, avec modération, quelques eaux de vie. Une visite des chais et du vignoble est possible.

           Juste à côté de la Praza de Fefiñans se trouve l'église de San Benito. Son architecture est assez simple, elle a un certain charme avec ses deux tours-clochers. A ses pieds, un petit train attend des touristes. 

          Nous nous dirigeons vers le restaurant repéré avant d'arriver place de Fefiñáns : A Casa de Leña, Praza Rodas.

          Après notre passage à la bodega, nous trouvons plus sage d'accompagner notre repas de ce breuvage : une agua mineral natural de Galicia.

           Ce sera croquettes jambon fumé pommes de terre et omelette paysanne pour l'une et chipirones (calmars) frits et plateau de fromages pour l'autre.

          Le plateau de fromage de la photo, c'est bien pour une seule personne, quant à l'omelette présentée par le patron du restaurant, c'est le morceau enlevé qui est pour le client. C'est le patron qui nous a gentiment apporté l'omelette lorsqu'il a vu que nous faisions des photos.

          Dans notre guide il est dit : " on aime bien A Casa da Leña, pour l'accueil vraiment sympa du patron et ….", nous le soulignons vraiment car c'est fait naturellement, rien à voir avec le " flatteur de touristes".

          La pluie revient au moment où nous reprenons le camping-car, les nuages sont noirs au-dessus des bateaux et du quartier des pêcheurs.

          A la sortie de Cambados, nous avons une agréable vue sur le rio Umia d'un côté et sur les …..

          …. vignes de l'autre. Cette vigne, produisant peut être le célèbre Albariño, est dirigée sur des fils de fer tendus entre des poteaux en granit. Dans ce carré, une femme s'active à effeuiller la vigne.

         Nous sommes sur la PO-303, passons Samieira puis la PO-308, dominons la côte nord de la ría de Pontevedra et ses fermes aquacoles avant d'arriver à Combarro.

          Nous trouvons facilement à nous garer près du port de plaisance, c'est à dire très proche de notre lieu de visite. Nous traversons la place Peirao da Chousa et nous sommes rapidement Rúa do Mar.

Il est désagréable de prendre cette rue pour deux raisons :

- la première, nous ne pouvons pas faire un pas sans que l'on nous demande à rentrer dans une boutique ou un restaurant.

- la seconde, la soixantaine d'hórreos juchés au bord même de la ria s'accompagne de débarras et rangements divers plus ou moins propres. Il est désolant de venir ici pour ces greniers à grains, le nombre ne fait pas le charme.

Peut-être faudrait-il les observer depuis la mer ? est-ce possible de les observer à marée basse ?

J'ai une réponse à mes questions ici 

Conclusion : retournons-y à marée basse … ou privilégions ceux de Carnota, Lira, Cudillero, campagnes diverses ...

          Nous empruntons la seconde ruelle, A Rúa. C'est une petite rue beaucoup plus agréable et plus calme que celle qui longe la ria. Elle est fleurie, entre autre par des hortensias et des hydrangéas tout juste en fleurs.

          De charmants calvaires sont érigés sur de petites places, les maisons sont construites sur les rochers.

          Nous redescendons vers la rúa do Mar, retrouvons un hórreo face à la ria avant de faire le chemin inverse pour retrouver notre véhicule.

          Nous laissons Pontevedra et la PO-551 nous conduit presque jusqu'au camping Limens de Cangas del Morrazo.

Observation : les emplacements pour les camping-cars ne sont pas nombreux, deux probablement … Pour nous, pas de problème nous étions seuls.

(N 42°15' 39"; W 8°48' 35") ou (N 42,26083° ; W 8,80972°)

Tarif ACSI : 16 € (Camping-car + 2 adultes + électricité

Wifi possible

Étape du jour : 92 km