De Muros au cap Finisterre
puis Castro maritimo de Baroña
A la fin du récit de cette journée, vous trouverez un diaporama où vous pourrez découvrir toutes les photographies du jour et quelques autres en plus.
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samedi 7 juin 2014
La balade du jour commence par Muros.
Dans la ria de Muros, nous apercevons des élevages aquacoles (mytiliculture vraisemblablement) avant de nous diriger vers les moulins à marée.
Muros : élevage aquacole |
Muros : Moulins à marée |
Les moulins à eau de mer de Galice, comme ceux de Bretagne, utilisaient la force des marées pour moudre le blé et le maïs. Celui de Muros comptait six entrées d'eau, avec chacune son propre moulin.
C'est aujourd'hui, quand il est ouvert, un centre d'interprétation des moulins à marée.
Muros : Moulins à marée (six entrées d'eau) |
Muros : Moulins à marée |
A proximité de ces moulins à marée, nous pouvons effectuer le tour d'un Hórreo.
Muros : l'horreo près des moulins à marée, vue avant |
Muros : l'horreo près des moulins à marée, vue arrière |
Sur le front de mer, les maisons à galeries et leurs arcades dégagent un certain charme.
Muros |
Muros |
Muros est un important port de pêche, les bateaux amarrés et les casiers en témoignent, et cette ville abrite aussi un port de plaisance.
Muros : le port de pêche |
Muros : le port de pêche |
Muros : le port de pêche |
Muros : le port de plaisance |
Nous entamons notre remontée vers le cap Finisterre, mis entre parenthèses avant hier.
Nous repassons Louro et notre premier arrêt est pour l'un des plus grands horréos de Galice à Lira. Ce serait le plus grand avec des pieds un autre plus long (37,05 m) n'en possède pas. Nous n'avons pas vérifié s'il mesurait bien 36,53 m.
Le cadre est magnifique, un très long hórreo de granit situé à côté d'un agréable pigeonnier dominant une petite église et l'ensemble surplombant la mer.
Pour en savoir plus sur l'hórreo de Lira
Pour en savoir plus sur les hórreo de Galice
L'horreo de Lira, le colombier et la mer |
L'horreo de Lira |
L'horreo de Lira et l'église, le colombier est caché par l'horreo |
Lira : le colombier et l'église |
Quatre kilomètres plus loin, nous sommes à Carnota.
Nous croisons un petit Hórreo qui doit être délaissé par les visiteurs compte tenu de ses mensurations, il nous fait pitié et nous le photographions.
Carnota : un horreo |
Il est vrai que son voisin, un peu plus loin dans le village, construit entre 1768 et 1783, rivalise avec les plus grands avec ses 34,74 m de long sur 1,90 m de large. Les pinacles et la croix en pierre à chaque extrémité, ses trois accès de l'extérieur et ses 22 paires de pieds en forme de champignon lui donnent une fière allure, un colombier l'accompagne là aussi.
Pour en savoir plus sur l'hórreo de Carnota
Carnota : l'horreo |
Carnota : l'horreo |
Carnota : l'horreo . |
Carnota : l'horreo ... et un colombier |
Nous passons la petite plage et le petit port de O Pindo, puis Ézaro et Cee pour rejoindre le cap Finisterre.
Sur un parking mal nivelé situé juste avant le cap, nous déjeunons dans le camping-car sous un orage violent, écoutant une très forte pluie et les bourrasques de vent.
La tempête s'étant assagie, nous parcourons en camping-car les derniers hectomètres nous séparant du parking (normalement interdit à notre véhicule) proche du cap Finisterre.
Sous une pluie supportable mais tout de même peu agréable, nous allons découvrir ce promontoire rocheux dominant l'océan Atlantique que nous avons du mal à distinguer dans la brume.
La borne du kilomètre zéro des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, devant laquelle des pélerins se font prendre en photo, est ici.
Le phare joue un rôle important auprès des navigateurs (sa lumière est visible jusqu'à 65 km), sur cette "côte de la mort".
A l'extrémité du cap, le monde moderne est présent avec deux antennes montées sur des pylônes métalliques à proximité d'une croix en pierre devant laquelle se recueillent les pèlerins.
Cap Finisterre : le phare |
Cap Finisterre |
Cap Finisterre |
Cap Finisterre : Km 0 pour Saint-Jacques de Compostelle |
Par Dumbría, Pino do Val, Serra de Outes, Noia et Porto do Son, nous parvenons au Castro de Baroña.
D'un parking proche d'un bar-restaurant, malgré le mauvais temps, nous prenons un sentier quelque peu accidenté pour trouver un peu plus de dix minutes plus tard le Castro maritimo de Baroña, la signalisation mériterait d'être améliorée.
Les ruines de ce castro, témoin de la culture celtique en Galice, occupent une avancée rocheuse battue de toute part par les eaux de l'océan Atlantique.
Il faut franchir un profond fossé et deux murailles pour parvenir à la porte d'entrée de cette fortification maritime habitée entre le 1er siècle avant J-C. et le 1er siècle après J-C.
Les bases circulaires et ovales d'une vingtaine de maisons sont très visibles. Des restes de métallurgie et de textiles, des pierres taillées et sculptées ont été trouvés sur ce site.
C'est une des jolies découvertes de notre voyage, un petit coin de mer, une touche de poésie, un soupçon de mystère, le tout enrobé d'une aura de celtitude.
Porto do Son : Castro maritimo de Barona |
Porto do Son : Castro maritimo de Barona |
Porto do Son :Les vagues viennent frapper le Castro maritimo de Barona |
Porto do Son :Les vagues viennent frapper le Castro maritimo de Barona |
Nous rejoignons ensuite le camping Ria de Arosa 2 Rural de Ribeira
(N 42°37' 15"; W 8° 59' 14") ou (N 42,62083° ; W 8,98722°)
Tarif ACSI 18 € (Camping-car + 2 adultes + électricité)
Wifi gratuit
Étape du jour : 167 km