Loches et Montrésor

          Vous pouvez retrouver les photos du récit de cette journée dans le diaporama  " Une petite balade en Indre et Loire " ci-dessous :

Une petite balade en Indre et Loire

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          Notre visite de Loches commence par l'enceinte fortifiée de la Citadelle que nous suivons sur plusieurs centaines de mètres en remarquant les tours à bec, le donjon, la hauteur de ses murs.

          Par la Porte Royale, nous pénétrons dans la la Cité médiévale. Cette porte  date des XIIème et XIIIème siècles. Elle a été complétée au XVème siècle par un corps de bâtiment central et une terrasse à canons. 

           La collégiale Saint-Ours présente une silhouette singulière, deux pyramides octogonales nommées "dubes"  édifiées entre un clocher octogonal  du XIIème siècle d'aspect sévère et un clocher  plus élégant avec une flèche bordée de clochetons. Les "dubes" recouvrant la nef, constituent  l'originalité du monument.

          Sa  façade Ouest semble austère malgré un oculus et un portail aux multiples voussures.

          Le portail roman polychrome du narthex possède possède trois voussures dont deux sont sculptées d'animaux et de personnages. Nous nous attardons sur certaines d'entre-elles, notamment sur celle représentant l'arithmétique et son livre. 

          Au-dessus du portail, le tympan est très abîmé.

          Deux travées de la nef sont couvertes par les célèbres " dubes " élevées au XIIème siècle, mais elles ont été reconstruites au XIXème siècle à l'identique de la forme originale . Ces pyramides creuses à huit pans constituent un procédé de couverture unique pour une nef. 

          L'originalité de la nef tient dans sa partie supérieure.

          Dans une aile, se trouve le gisant d'Agnès Sorel (XVème siècle).

           Le Logis royal de Loches domine l'extrémité Nord de la cité médiévale et surplombe la vallée de l'Indre. Ce château a été l’une des résidences favorites des Valois, pendant la Guerre de Cent Ans.

          Quant au Donjon, il renforce l’autre extrémité qu’aucun obstacle naturel ne protège des invasions. Le donjon et ses annexes ajoutées au cours des siècles (logis du gouverneur, tours, barbacane, ...) constituent un bel ensemble de fortifications défensives.

          C'est le plus grand et le plus beau des donjons du XIème siècle conservés en Europe.

          Nous repassons la Porte Royale avant de découvrir la maison du Centaure, une maison Renaissance, remarquable par la richesse de sa décoration de façade et la chancellerie, un hôtel particulier Renaissance du XVème siècle modifié et agrandi aux XVIème et XVIIème siècles. 

          Le bas-relief ayant donné son nom à la maison du Centaure ornait auparavant le manteau d'une cheminée, il a été placé en façade seulement au XIXème siècle suite au rajout d'un étage .

          Quant au nom chancellerie, il ne serait pas adéquat puisqu'il n'y avait pas de chancellerie à Loches au XVIème siècle.

          Les décorations de la maison du centaure attirent notre regard.

          Un peu plus bas, nous voici au niveau de l'Hôtel de Ville et de  la Porte Picois. 

          L’Hôtel de Ville Accolé à la Porte Picois est un édifice Renaissance édifié au XVIème siècle.

          La Porte Picois, est une porte d'accès à la ville, percée dans l'enceinte fortifiée du XVème siècle. Son chemin de ronde à mâchicoulis montre le caractère défensif de cette celle-ci.

          La tour St Antoine haute de 50 mètres que nous rencontrons ensuite est  l’ancien clocher d’une église qui a été détruite au XIXème siècle.

          Du bas de la ville, nous avons aussi une belle vue sur le Logis royal . La peinture murale annonçant un tapissier décorateur possède, elle aussi, un certain charme.

          Nous quittons Loches, déjeunons à proximité de la base de loisirs de Chemillé-sur-Indrois avant de rejoindre le village de Montrésor.

          L'office du tourisme du village nous donne un dépliant  et des conseils pour effectuer notre balade dans le village.

          Munis de ce guide de visite tout simple et bien fait, nous commençons notre visite par la collégiale, un édifice de la Renaissance.  

          Sur la façade, cinq statues décapitées lors de la Révolution, situées au- dessus de deux portes, attirent notre attention. 

       Le clocher  et une sorte de petit lanternon en ardoise donne du charme à l'ensemble de l'édifice.

          Au dessus de la porte sud, une coquille saint-jacques sculptée suscite notre interrogation.

          À l'intérieur, elle abrite trois beaux gisants d'albâtre.

          Nous descendons ensuite vers l'Indrois, une agréable rivière. Le long du sentier emprunté, des panneaux informent les visiteurs sur ce qu'ils ont à voir.

          Au bord de la rivière, sur la rive opposée, un lavoir est bien conservé.

          Les ruines de la forteresse médiévale et le château Renaissance se reflètent dans l'Indrois .

          Le barrage déversoir barre la rivière et dévie une partie de son cours vers le bief. Il laisse passer le trop plein d'eau et permet ainsi le maintien d'un niveau d'eau stable.

          Nous observons un bélier hydraulique, un des rares en France en état de fonctionnement. C'est un système ingénieux permettant de faire monter l'eau au château avec la seule force de la chute d'eau du déversoir.

          Les vannes permettent de réguler le niveau de l'eau avant le moulin.

          L'étape suivante est pour la halle aux cardeux.

          Ce bâtiment du début du XVIIIéme siècle servait autrefois de grenier aux marchands du village et abritait un marché de la laine. Sa  charpente est de belle facture, son toit à la Mansart aussi.

          Le village conserve  des  maisons remontant aux XVème et XVIème siècles comme le logis du chancelier (XVIème siècle) avec son échauguette qui abrite aujourd'hui la mairie.

      Rue Branicki, deux maisons à pans de bois et l'ancienne église St-Roch du XIVème siècle, modifiée au XVème siècle et devenue un logis privé, entrent dans l'objectif de notre appareil photo.

         Ces maisons à colombages des XVème et XVIème siècles sont dominées par le donjon du XIIème siècle.

          Nous remontons ensuite vers l'entrée du château, observons une petite rue pavée qui mène à un escalier descendant vers le lavoir et probablement, en la poursuivant, à la collégiale que l'on voit en arrière plan sur la photo.

          Nous rejoignons ensuite le terrain de camping ACSI "Les coteaux du lac", tout proche à Chemillé-sur-Indrois. 

Coordonnées GPS : (N 47° 9' 28" ; E 1° 9' 35") ou (N 47.15777°) ; E 1. 15972°)

Tarif ACSI : 16 € + 0.44 € de taxe de séjour/personne  total = 16,88 € 

Etape du jour :36 km

          Le soleil est là, la piscine aussi, nous en profitons pour aller nous baigner.